Sur la route de Pondichéry, on fit un arrêt à
Tirukalikundram pour visiter un joli temple situé sur une colline. Il fallut
gravir pas moins de 600 marches pieds nus pour arriver au sommet. Ce respect
envers les dieux nous valut d’avoir les pieds noirs et collants pour le reste
de la journée mais l’ascension jusqu’au somment valait le coup, on y avait une vue
imprenable sur la plaine.
Le temple ouvrait à 10h, nous avions un peu d’avance ce qui
nous permis de nous asseoir à côté des hindous qui patientaient en chantant.
Ces hommes et ces femmes avaient le visage buriné par le soleil et laissaient
apparaitre d’impeccables dents blanches à chacun de leur sourire.
De toute
évidence, nous attirions leur curiosité et c’est à 10h05 lorsqu’une myriade de
femmes enveloppées dans leur sari jaune et rouge escaladèrent les dernières
marches que cette curiosité s’exprima pleinement. Tour à tour les fidèles se
pressèrent autour de nous pour nous demander de les prendre en photos, tous
voulaient poser avec leur famille et leurs amis devant mon objectif. Je ne
m’arrêtais pas d’immortaliser leurs visages et de leur montrer le résultat sur
le petit écran de mon appareil photo.
Aucun d’entre eux n’oublia de me remercier avant de se précipiter à l’intérieur du temple. On attendit que la foule se dissipe avant d’y rentrer à notre tour. Nous avions acheté un petit sac d’offrandes qui contenait une noix de coco, de l’encens, des bananes et quelques plantes. On le donna au Brahmane qui officiait dans ce temple. Il partit avec le sac dans le sanctuaire, il fendit la noix de coco et la présenta au dieu sur un plateau doré dans un mouvement circulaire. Il nous fit un tilak blanc représentant le 3ème œil de Shiva sur le front puis on alluma l’encens près d’une statue de Ganesh pour nous porter chance.
Aucun d’entre eux n’oublia de me remercier avant de se précipiter à l’intérieur du temple. On attendit que la foule se dissipe avant d’y rentrer à notre tour. Nous avions acheté un petit sac d’offrandes qui contenait une noix de coco, de l’encens, des bananes et quelques plantes. On le donna au Brahmane qui officiait dans ce temple. Il partit avec le sac dans le sanctuaire, il fendit la noix de coco et la présenta au dieu sur un plateau doré dans un mouvement circulaire. Il nous fit un tilak blanc représentant le 3ème œil de Shiva sur le front puis on alluma l’encens près d’une statue de Ganesh pour nous porter chance.
On continua notre route vers Pondichéry en contemplant le
paysage qui alternait entre rizières et plaine semi-désertique.

La bâtisse était peinte en blanc et bleu agrémentée de
lustres en verre et de belles peintures. On y a particulièrement aimé des
tableaux venant de la région de l’Orissa… A visiter une prochaine fois J
Ilyas, le propriétaire de la guest house Adhaar était un indien français de parents nés en France, c'est-à-dire à Pondichéry ! Il faut dire qu’après avoir été un comptoir prospère au XVII et XVIIIème siècles puis une pomme de discorde entre les français et les britanniques, Pondichéry resta français jusqu’en 1956 où elle fut restituée à l’Inde. Et aujourd’hui encore les influences françaises perdurent.
Sur cette photo, ça n'est pas vraiment parlant et pourtant...
La décoration y est plus recherchée, les rues forment des angles droits réguliers, des bars sont présents, les églises sont massives, de nombreux indiens y parlent encore notre langue et les expatriés français y sont nombreux.
Ilyas, le propriétaire de la guest house Adhaar était un indien français de parents nés en France, c'est-à-dire à Pondichéry ! Il faut dire qu’après avoir été un comptoir prospère au XVII et XVIIIème siècles puis une pomme de discorde entre les français et les britanniques, Pondichéry resta français jusqu’en 1956 où elle fut restituée à l’Inde. Et aujourd’hui encore les influences françaises perdurent.
Sur cette photo, ça n'est pas vraiment parlant et pourtant...
La décoration y est plus recherchée, les rues forment des angles droits réguliers, des bars sont présents, les églises sont massives, de nombreux indiens y parlent encore notre langue et les expatriés français y sont nombreux.
Restaurant : Surguru, Mission Street, Pondichéry.
Nous avons ensuite déambulé dans les rues de Pondy tout en
buvant des noix de coco fraîches. Nous avons visité l’ashram de Sri Aurobindo,
un poète et philosophe bengali qui fonda avec la « Mère » Auroville
dont nous parlerons plus tard. Ashram signifie « travail sur soi ».
Grâce à la méditation collective et la pratique du yoga, les membres de
l’ashram Sri Aurobindo sont censés pouvoir approcher le divin... La tombe des
fondateurs trône au centre de la cour de l’Ashram. Recouverte de fleurs, elle est
vénérée par les indiens comme s’il s’agissait d’un temple. La
« Mère » avait d’ailleurs ces propos à l’égard des indiens « Ils
adorent adorer ».
Nous avons essayé d'acheter des saris mais face à un si large choix, on aurait tout pris !
C'est mieux que le ciné, pas vrai les garçons ?
On s’est ensuite dirigé vers le temple de Lakshmi où un éléphant bénissait avec sa trompe les passants en échange d’une petite pièce ou d’une poignée de foin.
J’adore les saris et si j’ai la chance de partir en Inde, je suis sûre que j’en achèterais plein même si je ne les mets pas lol. Je voudrais beaucoup rencontrer les éléphants également.
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