Ça y est, j’y suis !
J’ai pris l’avion ce
matin à 6h55 dans un Roissy désertique. Seulement 6 passagers sont montés avec
moi à Paris et le reste de l’avion était partiellement occupé de personnes
embarquées à New York. Il n’y avait donc pas foule, j’en ai profité pour
m’étendre un peu, tout s’est donc passé à merveille.
8h plus tard, mon expérience de l’Inde a commencé dès mon
arrivée au Indira Gandhi Airport. J’avais lu dans le Lonely Planet qu’il
suffisait de prendre « la nouvelle ligne de métro à grande vitesse »
pour rejoindre le centre ville, mais une fois devant, l’accès était barré et un
garde m’a gentiment dit « It doesn’t work for the moment ». Et à mon
avis, « the moment » en question et est moment qui doit durer depuis
longtemps vu le chantier !
Me voilà donc repartie à l’autre bout de l’aéroport avec mon
sac à dos sous une chaleur et moiteur du diable pour trouver un « Pre paid
taxi » que j’ai facilement trouvé avec l’aide d’une policière.
Une fois montée dans le taxi, j’ai tout de suite compris ce
que « choc culturel » voulait dire! A posteriori je retire ce que
j’ai dit sur la façon de conduire des chinois, ce sont des gens prudents à côté
des indiens ! A peine arrivés sur l’autoroute il y avait des dizaines de plots
en plein milieu signalant manifestement un danger, le chauffeur de taxi est
tout simplement passé dedans ! Ne vous inquiétez pas, ce n’était rien
qu’un effondrement de la chaussée. Ma ceinture ne fonctionnait pas et le pare
brise était fendu dans toute sa longueur mais je me suis vite sentie en
sécurité réalisant que mon chauffeur était véritablement un AS du volant. Car ici,
même s’il n’y a que 3 voies, voyez-en 5 : le grand jeu semble être
d’essayer de passer au milieu des autres véhicules ! Tout le monde fait ça
et ils ne se rentrent pas dedans : une vraie prouesse ! (Je ne dirais
plus jamais qu’il est difficile de conduire à Marseille). Dès qu’une voiture s’approchait
un peu trop de nous, le taxi klaxonnait et passait en force ! J’avoue
avoir un peu fermé les yeux lorsqu’on passait vraiment à 2 cm d’une moto mais
comme il avait l’air de savoir ce qu’il faisait, je me suis mise à rire et j’ai
profité du paysage urbain au son de la radio indienne et des klaxons. Le charme
de l’Inde est soudain apparu : des gens marchaient sur le bord de l’autoroute,
des femmes étaient vêtues de saris magnifiques, les chiens qui erraient avaient
le poil soyeux (sans rire), un buffle tirait une charrette, des centaines de
rickshaws faisaient une danse infernale, des vendeurs de tout ce que vous
voulez s’activaient et l’effervescence des rues qui grouillent de monde était
au rendez-vous. Bref j’ai aperçu l’Inde tumultueuse comme je l’imaginais… J
Après ce voyage, je n’étais pas mécontente d’arriver à mon
hôtel pour me reposer un peu de ce capharnaüm sonore et visuel !
Quelle surprise en découvrant ma salle de bain ! L’eau de l’évier coule directement par
terre, il y a une bouche évacuation dans le coin du mur et c’est tout !
Pareil pour la douche et en plus, il faut utiliser des seaux d’eau pour se
laver car il n’y a pas de pommeau de douche.
Quand j’ai vu ça : deux mots me sont venus : épique et
mémorable ! ça c’est de l’expérience où je m’y connais pas, en même temps
je l’ai cherché ! A part ça les gens qui tiennent l’hôtel sont
hyper sympas, je m’y sens en sécurité et c'est le principal !
Demain : visite de Delhi en attendant mon cousin, Jérôme, qui va m’accompagner dans ce périple du Rajasthan !
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