Mercredi 10 octobre :
Pour parfaire notre expérience du train indien, nous avons décidé cette fois de prendre la classe Sleeper à l’aller et la « second class chair » au retour, soit les deux classes les plus basses. Nous avions seulement 3h30 à passer dans le train et l’expérience fut formidable. Nous avons échangé durant tout le trajet avec une famille de Nasik et un jeune travaillant à Bombay de qui nous avons beaucoup appris.
Le 1er jour nous sommes allés visiter les vignobles de Nasik au fameux domaine Sula vineyards, la marque la plus importante du Maharashtra lancée en 1997 par un indien longtemps expatrié en Californie.
Nous sommes ensuite allés au restaurant de l’exploitation où
nous en avons pris plein les papilles : les Murg (poulets) étaient
succulents. Ce moment délicieux fut un peu gâché par le conducteur de rickshaw
qui n’arrêtait pas de venir nous voir pour partir car il trouvait que nous le
faisions trop attendre. .Nous avions pourtant négocié une demi-journée de
rickshaw hors de prix, payé la moitié d’avance (ce que nous ne faisons jamais) et
il nous réclamait quand même 200 roupies
supplémentaires pour l’attente ! Nous avons refusé, surtout que nous avions
ensuite prévu d’aller admirer le lac Gangapur Dam. Une fois en route, des jeunes
nous ont suivi à moto et essayaient de se rapprocher du rickshaw pour faire
connaissance, le tout à 50km/h. Le moment était magique.
Le conducteur ne voulait pas prendre la direction du lac, nous leur avons donc demandé leur aide pour traduire. Après s’être énervé pendant 10 minutes, il a finalement accepté de nous y conduire en nous demandant de payer d’avance 100 roupies pour prendre de l’essence. A la sortie de la station, il nous a finalement conduit à la police : charmant. Le policier nous a expliqué qu’il était interdit d’aller au lac pour les étrangers et nous a demandé de payer le reste de ce que nous devions au rickshaw et d’attendre qu’une voiture de police nous emmène au lac. la situation devenait un peu louche et le conducteur de rickshaw sacrément agaçant. Je pensais pourtant pouvoir me fier au moins aux policiers en Inde mais il n’en est rien. Nous avons filé en faisant mine de ne pas comprendre avec le rickshaw qui nous suivait en disant : Sorry, sorry, money, money.
Nous l’avons ignoré jusqu’à trouver un nouveau rickshaw qui nous a conduit au lac. Une voiture de police nous a suivit un temps puis a disparu.
Pour parfaire notre expérience du train indien, nous avons décidé cette fois de prendre la classe Sleeper à l’aller et la « second class chair » au retour, soit les deux classes les plus basses. Nous avions seulement 3h30 à passer dans le train et l’expérience fut formidable. Nous avons échangé durant tout le trajet avec une famille de Nasik et un jeune travaillant à Bombay de qui nous avons beaucoup appris.
Le saviez-vous ?
- L’âge de départ à la retraite des indiens est 58 ans
- Les prélèvements sociaux sur le salaire sont de l’ordre de 10% en Inde.
- Lorsqu’un couple divorce, l’homme doit payer une rente à vie à son ex-femme sauf si elle se remarie
- Le dernier jour de la semaine suivant l’anniversaire de Gandhi (le 2/10) est un « dry day » ce qui signifie qu’il est impossible de se procurer de l’alcool ce jour là.
- Les membres d’une famille indienne vivent tous ensemble. Ainsi, un neveu est considéré comme un fils, un cousin comme un frère etc …
A notre arrivée à Nasik, nous n’avons pas pu nous empêcher
de prendre un seul rickshaw pour 5, ça nous manquait car c’est interdit à
Bombay ça a donc le goût des vacances.
Nous avons été agréablement surpris par notre hôtel, le
Rajmahal hôtel près de l’ancienne gare centrale que je recommande pour son
rapport qualité/prix (moins de 15€ la chambre double).
Le 1er jour nous sommes allés visiter les vignobles de Nasik au fameux domaine Sula vineyards, la marque la plus importante du Maharashtra lancée en 1997 par un indien longtemps expatrié en Californie.
Nous avions pris 2
rickshaws dont un a crevé sur la route. Ils l’ont tout simplement soulevé pour changer
la roue, mettant presque la tête de Jésus présente sur le pare-brise à l’envers.
Mais après quelques kilomètres, la roue
de secours a également crevé, nous avons donc du abandonner ce rickshaw au
milieu des champs de vignes pour regagner le « domaine ». Quel choc !
Où est le château ? Est-ce ce hangar ringard en tôle ? Oui… mais
le panorama était magnifique depuis leur jolie terrasse.
Nous avons visité l’exploitation puis avons dégusté 4 de leurs vins. Ils étaient très fruités avec un goût assez chimique. Seul le blanc sortait du lot. Il était cependant incroyable de pouvoir contempler des vignes ici dont quelques indiens prenaient soin accroupis dans les sillages de terre.
Nous avons visité l’exploitation puis avons dégusté 4 de leurs vins. Ils étaient très fruités avec un goût assez chimique. Seul le blanc sortait du lot. Il était cependant incroyable de pouvoir contempler des vignes ici dont quelques indiens prenaient soin accroupis dans les sillages de terre.
Le conducteur ne voulait pas prendre la direction du lac, nous leur avons donc demandé leur aide pour traduire. Après s’être énervé pendant 10 minutes, il a finalement accepté de nous y conduire en nous demandant de payer d’avance 100 roupies pour prendre de l’essence. A la sortie de la station, il nous a finalement conduit à la police : charmant. Le policier nous a expliqué qu’il était interdit d’aller au lac pour les étrangers et nous a demandé de payer le reste de ce que nous devions au rickshaw et d’attendre qu’une voiture de police nous emmène au lac. la situation devenait un peu louche et le conducteur de rickshaw sacrément agaçant. Je pensais pourtant pouvoir me fier au moins aux policiers en Inde mais il n’en est rien. Nous avons filé en faisant mine de ne pas comprendre avec le rickshaw qui nous suivait en disant : Sorry, sorry, money, money.
Nous l’avons ignoré jusqu’à trouver un nouveau rickshaw qui nous a conduit au lac. Une voiture de police nous a suivit un temps puis a disparu.
Arrivés sur place l’accès était effectivement contrôlé et
nous avions besoin d’un laisser passer pour pénétrer car un barrage trône au
bord du lac. Qu’à cela ne tienne, nous avons attendu que l’officier du barrage arrive
et il nous a autorisé à rentrer. L’endroit était désert, nous étions entourés
de collines plongées dans la pénombre et le soleil couchant irradiait le lac d’un
rouge éclatant. Nous nous sommes reposés là jusqu’à ce que le soleil
disparaisse derrière les montagnes. A la sortie, le fameux officier nous a
demandé un petit pourboire évidemment mais c’était mérité. Nous avons regagné
Nasik totalement détendus, toujours avec un rickshaw pour 5.
Mais notre journée de l'enfer des rickshaws ne s'est pas terminée là. En voulant aller au restaurant le soir, nous nous sommes fait arrêter par la police car nous étions trop nombreux dans le rickshaw, nous en avons donc prit un autre au même prix et toujours à 5 sous les yeux de la police. Allez comprendre quelque chose ! Une fois arrivés devant le restaurant conseillé par la famille que nous avions rencontré dans le train, nous avons trouvé leur choix un peu risqué, le lieu ressemblait plus à une étable qu'à un restaurant. Le conducteur nous a donc conduit vers le 2ème restaurant de la liste faite par la famille. 5 minutes après nous étions arrivés. Le rickshaw a bien entendu voulu que nous payions le double pour 5 minutes supplémentaires. Nous avons payé un tiers de plus (ce qui était un bon prix) mais il ne voulait pas l'argent, il faisait mine de ne pas en vouloir car ce n'était pas assez. On avait beau essayé de lui mettre dans sa poche, impossible. On a donc déposé l'argent et on s'est dirigé vers l'entrée du restaurant, il nous a suivit en criant et j'ai finalement clos la situation par la phrase suivante : "I know I'have a french face and everything but we live in Mumbai so I know the price and we already paid the double so stop" Il a rigolé, m'a serré la main et est reparti. Ah ces rickshaws sont épuisants ! Vivement que nous retournions à Bombay pour ne se fixer qu'à nos chers meters.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire