Une chambre m’attendait à l’hôtel Mahabs de Mamallapuram (ou Mahabalipuram), où
Isa, papa et les frères me rejoindraient dans quelques heures. Leur vol devait
arriver à 4h du matin à Chennai, ils seraient donc là au petit matin. Réveillée
par les cris matinaux du coq je les attendis patiemment.
A 7h j’entendis des voix familières résonner dans la cours de
l’hôtel et bientôt j’aperçu leurs silhouettes dissimulées sous des kawé pour
éviter les piqures de moustiques.
On prit
alors notre 1er petit déjeuner ensemble où ils découvrirent quelques
plats locaux : Masala dosa, poori et Idly à tremper dans du sambar, sauce
rouge épicée ou dans du chutney de noix de coco. Le petit déjeuner eut un franc
succès, ils semblaient déjà conquis par ces mets indiens.
On prit ensuite la direction de l’ascèse d’Arjuna, un relief
sculpté dans la roche qui représente des scènes de la mythologie hindou. De nombreux fidèles habillés en rouge et jaune descendaient de bus bondés. Isa eut droit à sa première séance photo avec
les locaux.
Celui qui attira particulièrement notre attention fut le fameux rocher appelé « boule de beurre de Krishna », un énorme bloc de pierre rond semblant tenir en équilibre comme par magie. Il semblait pouvoir glisser à chaque instant. Perchés sur un rocher, on eut une magnifique vue sur les rizières et la mer environnantes. Un phare aux allures bretonnes se tenait là au milieu des cocotiers.
On prit ensuite la direction de la mer au bord de laquelle
se massaient des dizaines d’indiens. La force du vent et de la houle rendait
peu attrayante la baignade mais certains profitaient néanmoins de l’eau pour s’y
rafraîchir tout habillés.
Avec la chaleur et la fatigue du voyage et du décalage horaire, on retourna à l’hôtel pour se reposer et se baigner à la piscine pour certains.
On se remit ensuite en route pour aller manger dans un restaurant face à la mer duquel on avait une vue imprenable sur la plage colorée. Des femmes y vendaient des tissus, des pêcheurs y réparaient leurs filets, des vaches s’y prélassaient au soleil et des enfants jouaient au milieu des barques peintes de couleurs attrayantes.
Avec la chaleur et la fatigue du voyage et du décalage horaire, on retourna à l’hôtel pour se reposer et se baigner à la piscine pour certains.
On se remit ensuite en route pour aller manger dans un restaurant face à la mer duquel on avait une vue imprenable sur la plage colorée. Des femmes y vendaient des tissus, des pêcheurs y réparaient leurs filets, des vaches s’y prélassaient au soleil et des enfants jouaient au milieu des barques peintes de couleurs attrayantes.
La vue était magnifique mais le repas assez quelconque et cher. Attention aux attrape-touristes dans ce quartier de Mamallapuram.
On continua notre visite pour aller voir le temple du
Rivage, un joli temple consacré à Shiva construit au bord de la côte battue par les vents depuis le VIIIème siècle.
On se mit ensuite en chemin des Cinq Rathas, petits sanctuaires dédiés à différents dieux hindous devant lesquels se tiennent des sculptures de l’animal monture du dieu en question. La statue du lion associée au dieu Vishnou avait de succès auprès des enfants indiens qui n’hésitaient pas à monter sur ces édifices du VIIème siècle pour prendre des photos souvenirs. On a préféré poser à côté du majestueux éléphant grandeur nature.
On se mit ensuite en chemin des Cinq Rathas, petits sanctuaires dédiés à différents dieux hindous devant lesquels se tiennent des sculptures de l’animal monture du dieu en question. La statue du lion associée au dieu Vishnou avait de succès auprès des enfants indiens qui n’hésitaient pas à monter sur ces édifices du VIIème siècle pour prendre des photos souvenirs. On a préféré poser à côté du majestueux éléphant grandeur nature.
On prit un rickshaw à 5 pour rentrer, on était un peu serrés
mais c’était typique : nous étions une vraie famille indienne. Isa et papa ont
goûté au massage kéralais, ce qui les a bien détendus. Pendant ce temps je suis allée
chez un tailleur qui devait me faire des jolis coussins à partir du tissus que j'avais acheté à Bombay mais il était en réalité
en train de les massacrer. Il avait coupé le tissu au milieu des
ornements et ne savait pas où mettre les fermetures éclairs ! Après
quelques échauffements, je finis par obtenir ce que je souhaitais. Leçon n°1 :
donner un modèle aux tailleurs indiens si on a une idée précise de ce que l’on
souhaite.
Pour le dîner, tout le monde se délecta de nans et de gravy
avant d’aller se coucher bien repus.
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