Vous vous doutez bien que nous avons mis un petit moment
avant de nous remettre de nos émotions de la veille. Nous avons quand même
réussi à explorer la ville et ce alors que la mousson nous collait aux baskets !
Savez-vous pourquoi Jodhpur est surnommée la ville bleue ?
La couleur bleue permet habituellement de désigner la maison d'un Brahmane (personne appartenant à la caste la plus élevée). Cette couleur permettrait en outre d'éloigner les insectes et elle fut adoptée par tous les habitants de la ville, ce qui lui donne un charme tout particulier.
Nous avons eu l'occasion de visiter le dernier palais construit par un Maharaja en Inde, l'Umaid Bhawan qui a été achevé en 1944. Il est intéressant de voir qu'aujourd'hui les descendants des derniers Maharajas occupent non plus une place politique mais une place économique très importante. A Jodhpur, ce palais a été transformé en hôtel de luxe et des maisons de très haut standing ont été édifiées par le fils du dernier Maharaja sur les terrains avoisinants. Elles se vendraient à prix d'or, un bon businessman cet héritier !
Le soir nous avons encore dégusté des plats délicieux dans un des restaurants chics de Jodhpur, je vous passe les détails mais on faisait un peu tâche avec nos habits pas lavés depuis 3 jours et nos baskets sales mais on s'est néanmoins régalé et la vue sur la ville de nuit était magique !
Le lendemain nous avons lutté encore contre la mousson une nouvelle fois mais nous avons vaincu. Nous avons visité le célèbre fort Mehrangarh qui surplombe la ville. Il y a une très belle visite guidée à faire au sein de cet édifice dont le prestige est sans égal au Rajasthan.
Nous avons ensuite pris la route d'un petit mausolée de marbre fort joli mais le ciel était tellement noir que nous avons du terminer la visite au pas de course de peur d'être trempés jusqu'aux os. La mousson n'a pas tardé à arriver...nous avons du attendre au moins 45 min abrités devant une échoppe pour que cela se calme. C'était incroyable. Une fois que l'eau ruisselante fut un peu évacuée, nous avons baladé dans un bazar vraiment authentique où tout était vraiment au Indian Price ! ça fait du bien un peu de ne pas se faire prendre tout le monde pour des pigeons :)
Nous avons eu l'occasion de visiter le dernier palais construit par un Maharaja en Inde, l'Umaid Bhawan qui a été achevé en 1944. Il est intéressant de voir qu'aujourd'hui les descendants des derniers Maharajas occupent non plus une place politique mais une place économique très importante. A Jodhpur, ce palais a été transformé en hôtel de luxe et des maisons de très haut standing ont été édifiées par le fils du dernier Maharaja sur les terrains avoisinants. Elles se vendraient à prix d'or, un bon businessman cet héritier !
Le soir nous avons encore dégusté des plats délicieux dans un des restaurants chics de Jodhpur, je vous passe les détails mais on faisait un peu tâche avec nos habits pas lavés depuis 3 jours et nos baskets sales mais on s'est néanmoins régalé et la vue sur la ville de nuit était magique !
Le lendemain nous avons lutté encore contre la mousson une nouvelle fois mais nous avons vaincu. Nous avons visité le célèbre fort Mehrangarh qui surplombe la ville. Il y a une très belle visite guidée à faire au sein de cet édifice dont le prestige est sans égal au Rajasthan.
Nous avons ensuite pris la route d'un petit mausolée de marbre fort joli mais le ciel était tellement noir que nous avons du terminer la visite au pas de course de peur d'être trempés jusqu'aux os. La mousson n'a pas tardé à arriver...nous avons du attendre au moins 45 min abrités devant une échoppe pour que cela se calme. C'était incroyable. Une fois que l'eau ruisselante fut un peu évacuée, nous avons baladé dans un bazar vraiment authentique où tout était vraiment au Indian Price ! ça fait du bien un peu de ne pas se faire prendre tout le monde pour des pigeons :)
Alors que nous entamions l’ultime voyage de cette aventure
pour retourner à Delhi, une nouvelle expérience s’offrit à nous. Une famille
indienne de 7 personnes entra dans le compartiment dans lequel nous nous
trouvions. Il y avait 2 fillettes, un petit bébé (seulement un mois !), la
grand-mère, la mère, le père et la tante. Assis les uns en face des autres, nous
nous sommes fixés pendant un petit moment sans savoir quoi nous dire à cause de
la barrière linguistique. J’ai alors sorti une feuille pour faire des dessins
avec une des petites filles mais ça ne l’intéressait pas. On a donc joué à
cache-cache avec le rideau et j’ai eu beaucoup de succès. Comme quoi les jeux
des enfants semblent universels !
Le nourrisson tenait en équilibre sur les genoux de la grand-mère, sa
tête était simplement posée sur sa cuisse, elle partait donc en arrière, le
pauvre bout de chou. On comprend maintenant pourquoi les indiens arrivent à
dormir n’importe comment et n’importe où ! Leurs cervicales sont mises à
l’épreuve depuis leur plus tendre enfance ! La grand-mère se contentait de
lui mettre une serviette sur la tête pour le couper de l’air froid de la clim
et basta : pas de maxi cosy, pas de sucette, pas de doudou (une couche
quand même) ! Voyant qu’on les observait, la grand-mère essayait de nous
parler en faisant des gestes que l’on ne comprenait pas, c’est seulement
lorsque le père est arrivé que nous avons pu échanger en anglais. Elle voulait
en fait savoir si on était marié et si on avait des enfants hahaha ! Le
père était militaire et nous a expliqué à quel point c’était important pour
lui. Il s’était engagé car il rêvait de mourir pour sa patrie car son pays lui
apportait tout ce dont il avait besoin (argent, travail, nourriture…) il lui
était ainsi redevable. Ce patriotisme inouï nous a paru presque insensé avec
nos yeux d’occidentaux, ce le fut moins lorsqu’il nous expliqua le climat de tension
qui règne entre l’Inde et ses voisins ennemis, le Pakistan et la Chine. De fil
en aiguille, ils nous ont proposé de partager leur repas avec eux car la
grand-mère avait cuisiné un pic nic home made. Si on a bien compris, il y avait
des achards de mangue, des pommes de terre et des tomates au curry et des
sortes de chapati en forme de bol. C’était tout simplement délicieux et
incroyable de rencontrer des gens d’une telle hospitalité. Le père l’expliquait
par le fait que si nous sommes en Inde, c’est que nous sommes intéressés par
leur pays et ainsi ils doivent nous respecter et nous aider à le découvrir. Une
belle philosophie à garder en mémoire pauvres occidentaux individualistes que
nous sommes !
La nuit n’en fut pas meilleure pour autant mais nous avions
passé un moment exceptionnel et inoubliable, comme beaucoup de choses
pendant ces 15 petits jours ! Ils ont filé à une allure folle mais nous
avons également l’impression que ce voyage a duré des mois ! Heureux qui
comme Ulysse à fait ce long voyage…
J’ai quitté Jérôme à l’aéroport après avoir eu du mal à nous
trouver un endroit pour patienter ensemble car vols internationaux et nationaux
sont séparés et ce dès l’entrée dont l’accès est contrôlé par des militaires
armés. Mon vol eut du retard mais tant pis comme tout le reste, on apprend à
accepter l’Inde comme elle vient.
Une nouvelle page s’ouvre à présent sur Mumbai, la capitale
économique du pays !
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