Notre première impression fut bonne, nous avions l’intuition que nous allions nous sentir bien à Udaipur.
Une fraicheur inhabituelle flottait dans l’air, les paysages verdoyants nous plongeaient dans un nouvel univers qu’il nous tardait de découvrir. Les rues conservaient leur attrait pittoresque mais pas un seul déchet ne jonchait le sol car un astucieux système de caniveaux en permettait le nettoyage continuel. Les échoppes diverses et variées proposaient des objets de qualité, les visites des musées étaient encadrées, les monuments étaient en très bon état, les restaurants étaient indiqués etc… On pourrait penser qu’Udaipur a vendu son âme au tourisme mais il n’en est rien. Le tourisme lui a simplement permis de mettre en avant ses plus beaux atouts comme les magnifiques Haveli, palais des nobles appartenant à la cour du Maharana.
Udaipur émerveille par sa beauté et son accessibilité. Encadré par des montagnes boisées, le célèbre hôtel Lake Palace trône majestueusement au milieu du lac Pichola et offre un panorama dont on ne peut se lasser. Le City Palace et l’île Jagmandir sont également des complexes hôteliers de luxe magnifiques à regarder.
Nous avons eu la chance de tomber sur un guide formidable lors de notre visite d’un musée, nous avons beaucoup appris sur les traditions Râjasthânis et sur la religion hindoue dont j'essayerais de vous restituer les grandes lignes dans un prochain article.
Notre amie la mousson ne nous a pas fait de cadeau, nous avons donc fuit la ville en tuk tuk en direction du palais de la Mousson, c’était de circonstance ! Perché en haut d’une colline il offre un panorama à 360° sur Udaipur, les montagnes et lacs avoisinants. La vue vaut le détour et nous avons eu droit à un bel arc en ciel bien mérité. Nous avons contemplé l’hôtel Lake Palace, minuscule vu d’ici, en attendant patiemment le coucher du soleil. Il aimait se cacher derrière les nuages, il était donc difficile d’en apprécié la course mais le ciel n’en était que plus beau. Le soleil a rendez-vous avec la Lune mais la Lune ne le sait pas et le Soleil l’attendant…
Nous avons ensuite cherché le restaurant Jagat Niwas, bon, chic et recommandé par le Lonely Planet. Comme tous les restaurants sont bien indiqués, nous l’avons vite trouvé mais une fois la carte devant nos yeux nous nous sommes rendu compte que nous étions au Jag Niwas pas chic du tout. Il était pourtant marqué sur l’écriteau « Recommandé par le Lonely Planet » et j’avais lu que ce genre d’escroquerie était utilisé pour attirer les touristes. La vue était belle, les prix bas, nous sommes restés quand même. Il n’y a qu’en Inde qu’on prend les choses à la légère comme ça.
Nous avons eu la chance d’assister à une messe hindoue au temple de Jagdish et une fois encore la musique, les applaudissements et les chants rythmaient la prière. Les fidèles faisaient des offrandes de fleurs ou de grains de riz devant les statues de leurs dieux, ils appuyaient ensuite leur tête contre le rebord et joignaient les mains au niveau de la tête. A la sortie, une femme tendait aux fidèles une sorte de pâte bouillie, une sorte d’hostie locale je présume.
La balade en bateau sur le lac était également au programme. Les berges étaient magnifiques et le Lake Palace encore plus beau vu de près. Cependant nous avons essuyé les caprices de la mousson une nouvelle fois c’était impressionnant, le ciel était très noir, la pluie forte et le vent assez soutenu.
On s’est alors réfugié au VRAI Jagat Niwas. Ce restaurant était superbement décoré (j’ai adoré) avec vue sur le lac, coussins dans une alcôve pour manger assis et nos poulets Massala et Afghani étaient succulents. On est resté un moment à profiter de ce vrai instant paradisiaque.
Et comme il y a toujours une compensation aux bonnes choses, notre trajet en bus pour Jodhpur fut tout simplement apocalyptique ! Déjà le bus de nuit avait 30 min de retard, il pleuvait (encore), plein d’enfants réclamaient de l’argent et nous avons été obligés de prendre le bus précédant car le notre était bloqué sur la route par la mousson, soit disant équivalent, la clim en mois. On est donc monté dans ce bus super deluxe qui s’est avéré TRES sale et affreusement inconfortable. Notre couchette était à un vrai clapier à lapin avec un matelat déguelasse puant et humide qu’une porte en fer à barreaux permettait de refermer. Nous avons du en plus garder nos énormes sacs à dos à nos pieds car la soute était inondée. Comme à chaque fois en Inde, on a positivé jusqu’à ce que le bus de l’enfer ne démarre. Nous avons emprunté une route de campagne, non éclairée, avec des trous tous les 2 mètres qui donnait l’impression d’être sur un trampoline passant sur un passage à niveau. Rajoutez à cela une lumière rouge dans le couloir façon couloir de la mort, un bruit de ferraille grinçant et des éclairs fusant dans ce paysage inquiétant. Au moment de la pause, aller aux toilettes s’est résumé à se trouver un coin dans la rue au milieu des vaches et chiens, heureusement hommes et femmes avaient un coin séparé ! Le conducteur avait ouvert la trappe du moteur pour le laisser refroidir il faisait alors une chaleur du diable dans le bus. Autant vous dire qu’on n’a pas plié l’œil et que nos sacs de couchages nous ont sauvés la vie. Jérôme vient en plus de m’avouer qu’il y avait vu des puces sauter sur mon drap pendant la nuit : je vous promets que je ne reprendrais plus jamais un bus de nuit, cette expérience était unique et elle le restera !
On est arrivé fracassé à Jodhpur mais comme lot de compensation notre chambre était disponible dès 6h du matin nous avons pu nous reposer un peu.
Une fraicheur inhabituelle flottait dans l’air, les paysages verdoyants nous plongeaient dans un nouvel univers qu’il nous tardait de découvrir. Les rues conservaient leur attrait pittoresque mais pas un seul déchet ne jonchait le sol car un astucieux système de caniveaux en permettait le nettoyage continuel. Les échoppes diverses et variées proposaient des objets de qualité, les visites des musées étaient encadrées, les monuments étaient en très bon état, les restaurants étaient indiqués etc… On pourrait penser qu’Udaipur a vendu son âme au tourisme mais il n’en est rien. Le tourisme lui a simplement permis de mettre en avant ses plus beaux atouts comme les magnifiques Haveli, palais des nobles appartenant à la cour du Maharana.
Udaipur émerveille par sa beauté et son accessibilité. Encadré par des montagnes boisées, le célèbre hôtel Lake Palace trône majestueusement au milieu du lac Pichola et offre un panorama dont on ne peut se lasser. Le City Palace et l’île Jagmandir sont également des complexes hôteliers de luxe magnifiques à regarder.
Nous avons eu la chance de tomber sur un guide formidable lors de notre visite d’un musée, nous avons beaucoup appris sur les traditions Râjasthânis et sur la religion hindoue dont j'essayerais de vous restituer les grandes lignes dans un prochain article.
Nous avons ensuite cherché le restaurant Jagat Niwas, bon, chic et recommandé par le Lonely Planet. Comme tous les restaurants sont bien indiqués, nous l’avons vite trouvé mais une fois la carte devant nos yeux nous nous sommes rendu compte que nous étions au Jag Niwas pas chic du tout. Il était pourtant marqué sur l’écriteau « Recommandé par le Lonely Planet » et j’avais lu que ce genre d’escroquerie était utilisé pour attirer les touristes. La vue était belle, les prix bas, nous sommes restés quand même. Il n’y a qu’en Inde qu’on prend les choses à la légère comme ça.
Nous avons eu la chance d’assister à une messe hindoue au temple de Jagdish et une fois encore la musique, les applaudissements et les chants rythmaient la prière. Les fidèles faisaient des offrandes de fleurs ou de grains de riz devant les statues de leurs dieux, ils appuyaient ensuite leur tête contre le rebord et joignaient les mains au niveau de la tête. A la sortie, une femme tendait aux fidèles une sorte de pâte bouillie, une sorte d’hostie locale je présume.
La balade en bateau sur le lac était également au programme. Les berges étaient magnifiques et le Lake Palace encore plus beau vu de près. Cependant nous avons essuyé les caprices de la mousson une nouvelle fois c’était impressionnant, le ciel était très noir, la pluie forte et le vent assez soutenu.
On s’est alors réfugié au VRAI Jagat Niwas. Ce restaurant était superbement décoré (j’ai adoré) avec vue sur le lac, coussins dans une alcôve pour manger assis et nos poulets Massala et Afghani étaient succulents. On est resté un moment à profiter de ce vrai instant paradisiaque.
Et comme il y a toujours une compensation aux bonnes choses, notre trajet en bus pour Jodhpur fut tout simplement apocalyptique ! Déjà le bus de nuit avait 30 min de retard, il pleuvait (encore), plein d’enfants réclamaient de l’argent et nous avons été obligés de prendre le bus précédant car le notre était bloqué sur la route par la mousson, soit disant équivalent, la clim en mois. On est donc monté dans ce bus super deluxe qui s’est avéré TRES sale et affreusement inconfortable. Notre couchette était à un vrai clapier à lapin avec un matelat déguelasse puant et humide qu’une porte en fer à barreaux permettait de refermer. Nous avons du en plus garder nos énormes sacs à dos à nos pieds car la soute était inondée. Comme à chaque fois en Inde, on a positivé jusqu’à ce que le bus de l’enfer ne démarre. Nous avons emprunté une route de campagne, non éclairée, avec des trous tous les 2 mètres qui donnait l’impression d’être sur un trampoline passant sur un passage à niveau. Rajoutez à cela une lumière rouge dans le couloir façon couloir de la mort, un bruit de ferraille grinçant et des éclairs fusant dans ce paysage inquiétant. Au moment de la pause, aller aux toilettes s’est résumé à se trouver un coin dans la rue au milieu des vaches et chiens, heureusement hommes et femmes avaient un coin séparé ! Le conducteur avait ouvert la trappe du moteur pour le laisser refroidir il faisait alors une chaleur du diable dans le bus. Autant vous dire qu’on n’a pas plié l’œil et que nos sacs de couchages nous ont sauvés la vie. Jérôme vient en plus de m’avouer qu’il y avait vu des puces sauter sur mon drap pendant la nuit : je vous promets que je ne reprendrais plus jamais un bus de nuit, cette expérience était unique et elle le restera !
On est arrivé fracassé à Jodhpur mais comme lot de compensation notre chambre était disponible dès 6h du matin nous avons pu nous reposer un peu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire