Après une petite crémaillère à l’appartement, nous avons été
réveillés à 8h par une cacophonie sans pareil ! Tintements de cymbales,
roulements de tambours et explosions de pétards ponctuaient la musique kitch à
souhait qui sortait d’énormes enceintes. De nos fenêtres on apercevait des
cortèges d’hindous vêtus d’orange ou
recouvert de rouge Vermillion qui dansaient dans les rues autour de chars ou
camions contenant des petites statues de Ganesh. L’ouverture du festival était
déclarée ! Parfois les appels à la prière venaient se rajouter à ce
superbe foutoir ! Définitivement, l’Inde est le pays des fous de dieu !
Après une petite course de rickshaws dans les rues de Bombay
avec les autres exchange students nous avons rejoint Juhu Beach, l’une des
plages préférées des indiens pour l’immersion de leur statue de Ganesh.
Nous avons baladé au hasard le long de cette belle plage en
nous émerveillant comme toujours de ce que nous voyions. Ça allait du match de
beach criquet aux poules picorant dans le sable, à une femme en sari jetant des
colliers de fleurs à la mer, des vendeurs de mais grillés à un jeu d’adresse
auquel nous avons pris part.
Le but du jeu est simple : des objets en tout genre (gâteaux, shampoings, billets de 20 roupies…) sont disposés sur un banc de sable recouvert d’un drap blanc, pour gagner l’objet il faut l’encercler avec un cerceau en bois. Dès que nous avons commencé à lancer les cerceaux tous les indiens se sont arrêtés de jouer pour nous regarder alors forcément avec cette pression on n’a pas pu gagner.
Le but du jeu est simple : des objets en tout genre (gâteaux, shampoings, billets de 20 roupies…) sont disposés sur un banc de sable recouvert d’un drap blanc, pour gagner l’objet il faut l’encercler avec un cerceau en bois. Dès que nous avons commencé à lancer les cerceaux tous les indiens se sont arrêtés de jouer pour nous regarder alors forcément avec cette pression on n’a pas pu gagner.
Pendant ce temps des camions déversaient des hordes d’indiens
en fête brandissant avec fierté leur statue de Ganesh et s’élançant vers la mer
en scandant la prière « Ganapati bappa morya ! Mangal moorti morya ! » (« Père ganapati, reviens-nous ! Toi qui portes chance, reviens-nous ! »). Une cérémonie que nous avons eu la chance de partager avec une famille qui nous
a invité à prendre place dans le cortège et nous a distribué des sucreries
utilisées comme offrande à leur dieu. Très vite, nous sommes devenus le centre
de toutes les attentions, on ne savait plus qui prenait qui en photo et comme
toujours les sourires étaient au rendez-vous.
Une fois la statue posée sur le sable, ils allument de l’encens et se prosternent sur le sol en guise de prière. Lorsque que toute la famille a réalisé sa prière ils repartent de plus belle pour baigner Ganesh dans les flots et lui offrir fleurs et nourriture avant de l’abandonner à la mer. Un moment fort en émotion dont nous avons profité béats jusqu’au coucher du soleil.
Une fois la statue posée sur le sable, ils allument de l’encens et se prosternent sur le sol en guise de prière. Lorsque que toute la famille a réalisé sa prière ils repartent de plus belle pour baigner Ganesh dans les flots et lui offrir fleurs et nourriture avant de l’abandonner à la mer. Un moment fort en émotion dont nous avons profité béats jusqu’au coucher du soleil.
Les statues sont censées être faites d’argile pour se
désagréger dans la mer mais bien souvent les indiens achètent des statues en
plâtre plus légères et moins couteuses. La pollution est alors impressionnante
et avec la marée les effigies de Ganesh se retrouvent échouées sur la plage…
pour notre plus grand plaisir.
En rentrant nous avons visité plusieurs autels dans lequel trône
des immenses statues de Ganesh réservées pour l’immersion finale le dernier
jour du festival. La taille des statues immergées va crescendo en fonction des
jours jusqu’au 11ème jour, date de fin du festival. Admirez cette
ambiance psychédélique dans laquelle les indiens viennent réciter leur prière
et faire leurs offrandes et maintenant repensez à nos églises austères et froides : petit choc culturel !
Aie ! les études doivent prendre pas mal de temps ! on pense à toi !
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