Notre nuit de train ne fut pas si terrible, il n’y avait pas
grand monde et nous avons rencontré Claire, une française qui était en Inde
depuis 3 mois et qui avait plein de belles histoires à nous conter sur son
voyage. A peine arrivés, nous avons été vite repérés par les locaux qui ont
commencé à vouloir nous vendre un tas de choses et de services. Sachant que
nous étions près des temples qui auraient servis de modèles au Kama Sutra, je
vous laisse imaginer le genre de porte clés qu’ils souhaitaient nous vendre…Très
vite, les phrases suivantes ont fait partie intégrante de notre voyage à
Khajuraho :
« Do
you want to see my shop” (prononcé my soap )
« Do you want tuk tuk ? »
« Do you need a guide ? »
La visite des fameux temples de Khajuraho aux statuettes
érotiques fut un vrai havre de paix
après ce harcèlement commercial. Le site
des temples Ouest était remarquablement préservé, bien entretenu, propre et
très vert ce qui nous fit vite oublier la détérioration, la saleté et la
ferveur de Varanasi.
Ces temples furent bâtis par la dynastie des Chandela aux
Xème et XIème siècles et sont dédiés pour la plupart à Vishnu et à ses avatars. De très nombreuses
sculptures dégageant spiritualité et
sensualité en ornent les façades et l’on peut en dénombrer plus d’un
millier pour un seul temple ! Chaque statuette a sa particularité et
aucune ne semble identique.
Nous avons donc entamé avec Claire et Jérôme une partie géante de « Où est Charlie » pour trouver les statues décrites dans les guides que nous avions. Nous avons cherché « la lavandière dont le sari mouillé souligne le corps », « un soldat luttant avec un colossal sardula (créature mythique pouvant s’apparenter à un centaure) », « un homme s’accouplant avec une jument tandis qu’une femme choquée se cache les yeux », nous avons juste un regret pour la « femme se faisant voler son sari par un singe » que nous n’avons pas trouvé malgré nos efforts. La partie fut longue, semée d’embuches (ou plutôt de pipi de chauves souris et de chenilles inhospitalière devrais-je dire), et rude sous ce soleil de plomb mais nous avons pris le temps de contempler tout ce qui s’offrait à nous et ce fut très plaisant. Des hommes accroupis coupaient l’herbe aux ciseaux (le parc était gigantesque) et les femmes ramassaient l’herbe fraichement coupée et la portaient sur leur tête.
Nous avons donc entamé avec Claire et Jérôme une partie géante de « Où est Charlie » pour trouver les statues décrites dans les guides que nous avions. Nous avons cherché « la lavandière dont le sari mouillé souligne le corps », « un soldat luttant avec un colossal sardula (créature mythique pouvant s’apparenter à un centaure) », « un homme s’accouplant avec une jument tandis qu’une femme choquée se cache les yeux », nous avons juste un regret pour la « femme se faisant voler son sari par un singe » que nous n’avons pas trouvé malgré nos efforts. La partie fut longue, semée d’embuches (ou plutôt de pipi de chauves souris et de chenilles inhospitalière devrais-je dire), et rude sous ce soleil de plomb mais nous avons pris le temps de contempler tout ce qui s’offrait à nous et ce fut très plaisant. Des hommes accroupis coupaient l’herbe aux ciseaux (le parc était gigantesque) et les femmes ramassaient l’herbe fraichement coupée et la portaient sur leur tête.
La visite des temples Est nous réserva d’autres sensations.
Des jeunes parlant remarquablement bien anglais, français, italien, coréen ou
toute autre langue pouvant leur servir à communiquer avec les touristes..
voulurent nous suivre pour soit disant exercer leur plurilinguisme. Ils
essayèrent par la même occasion de nous amener visiter une école caritative,
d’observer Khajuraho sur le toit de leur maison, d’acheter du chocolat et des
stylos pour les enfants du village, bref essayer par quelconque façon de nous
soutirer quelques roupies. Cela nous permis cependant de flâner dans un vieux
village très typique.
Des vaches trônaient à l’intérieur des maisons, des femmes pompaient l’eau à la fontaine, la télé rugissait dans certains foyers et les couleurs des façades et des saris égayaient cette réalité spartiate. Nous avons également visiter des temples Jains dont le dogme est de préserver toute forme de vie, à tel point qu’ils utilisent des masques pour ne pas avaler d’insectes. En chemin nous avons rencontré un couple de brésiliens et un allemand avec qui nous avons partagé notre repas du soir. Nous devenons de parfaits végétariens : Malai Kofta, Chapati, Pakora, Vegetable curry n’ont plus de secret pour nous mais nous avons encore beaucoup à apprendre pour manger avec les mains comme ils le font !
Des vaches trônaient à l’intérieur des maisons, des femmes pompaient l’eau à la fontaine, la télé rugissait dans certains foyers et les couleurs des façades et des saris égayaient cette réalité spartiate. Nous avons également visiter des temples Jains dont le dogme est de préserver toute forme de vie, à tel point qu’ils utilisent des masques pour ne pas avaler d’insectes. En chemin nous avons rencontré un couple de brésiliens et un allemand avec qui nous avons partagé notre repas du soir. Nous devenons de parfaits végétariens : Malai Kofta, Chapati, Pakora, Vegetable curry n’ont plus de secret pour nous mais nous avons encore beaucoup à apprendre pour manger avec les mains comme ils le font !
Le lendemain, nous nous sommes retrouvés tous les 6 pour une
excursion aux fameuses cascades. Nous avions un seul tuk tuk et la route était
si mauvaise que j’étais plus souvent en dehors du rickshaw qu’à l’intérieur. C’était
drôle de se retrouver au milieu de nulle part en passant devant des piscines
pour buffles, des champs vides à perte de vue, des enfants assis le long des
routes en écoutant de la dance music indienne.
Etre près des chutes d’eau nous a fait un bien fou :
entendre le bruit de l’eau se fracassant contre la roche était très relaxant et
le spectacle magnifique. Nous sommes restés là tous les 6 un peu groggy par la
chaleur et par le plaisir d’être un peu seuls au monde jusqu’à ce que le
chauffeur de rickshaw nous harcèle pour repartir car nous restions trop
longtemps selon lui. Nous avons rejoint un lac (sale mais charmant) autour
duquel nous avons bavardé avec Claire et un enfant voulant en apprendre plus sur l'Europe avant
de reprendre notre chemin pour Agra.
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